En 2017, de toutes les plaintes que la Commission s’est employée à régler, plus de la moitié concernait de la discrimination contre des personnes handicapées.
Ces plaintes reflètent une dure réalité : on empêche encore aujourd’hui les personnes ayant une déficience mentale ou physique de participer pleinement à la société canadienne. Des attitudes négatives, des immeubles inaccessibles, des règles ou politiques dépassées et des technologies de communication toujours changeantes créent encore des obstacles — des obstacles qui empêchent des gens de travailler et d’étudier, et qui limitent ou bloquent leur accès à des services.
La loi sur l’accessibilité que le gouvernement fédéral s’apprête à adopter représente une occasion en or de changer profondément notre façon de traiter les personnes handicapées. La Commission a participé à la consultation menée par le gouvernement. Ses recommandations s’inspirent de plaintes de discrimination, d’études et de recherches récentes aussi bien que de ses activités auprès d’associations de personnes handicapées. La Commission a réclamé une loi prévoyant des dispositions de surveillance et des sanctions sévères pour les organisations qui l’enfreignent.